230 x 80 x 80 cm Acier, Aluminium, verin pneumatique.[/caption]
Ghérard Richter vient racler l’image comme un ultime acte de conscience produit par un outils concret, mécanique. Le mouvement d’expansion poussé par le verin pneumatique de la sculpture «mansarde» utilise un procédé technique qui intervient directement sur la perception du spectateur. La machine se met en marche et vient balayer le paysage comme un effet optique dans l’espace . Mansarde s’installe comme un paravent, cellule consacrée à d’austères études, elle ouvre la vision de ces petites chambres d’étudiants liées à l’imagerie intime de la mansarde.
Projection sur son avenir, la jeunesse regarde de sa fenêtre le monde qui l’attend, elle se prépare,observe les va et vient de la ville. Ce panorama renvoie à ce recul immédiat, d’une réflexion en train de s’opérer, l’objet se tend vers…..extension….pour avoir un retour introspectif…replis. Ces déplacements constituent le développement d’une inspiration créative, chaque séquence correspond à une nouvelle règle inventée.
Au creux d’une épaule, ma tête repose… la structure rigide soutient une pensée zmalléable entre deux entités. L’excroissance échappe pour se dissocier d’un socle porteur. Devenue indépendante, elle touche du bout des doigts l’abstraction.
Je te veux, ma ville ! Cette poussée vers l’extérieur révèle une ambition, la conquête d’ un ailleurs bien loin d’ici. Cette longue vue s’implante à un endroit stratégique d’une mer ou d’un monument, son angle de 30° suit les rayonsdu soleil éclairant saint Jérôme représenté par Albrecht Dürer.
POUSSEES IMMATERIELLES