L’horizon d’un bras

L’horizon d’un bras, 230x100x80 cm vérin pneumatique, acier, parpaing.

   « L’horizon d’un bras » se pose de tout son long sur deux pans de mur. Deux rails parallèles se tracent sur le pont au dessus du vide. La mise en mouvement du mobile s’opère, cette table devient le brancard d’un geste du vivant. Le tube métallique prend corps et le bras de Marat tombe avec sa plume. C’est un monument de l’histoire qui bascule, l’épée a frappé . Sur cette embarcation , la rame repose sur le bord flottant près du sol .La distension du ligament marque l’arrêt de la machine. Accident ou lâché prise ,cette main attachée à la voie bascule dans la dramaturgie d’un instant.