Dans la tempête , la colère des éléments brise en deux la sculpture vaisseau « Littoral » qui s'échoue sur une planète inconnue . L'arche s'ouvre comme le ventre de la baleine en laissant apparaître l'esprit du cerf. Ce signe apparaît comme une renaissance d'une nature vivante au fond de l'abîme. Une pointe de lumière d'or réveille ce désert ,l'espace s'invente, se fabrique sous nos yeux. Le cénotaphe du passé s'érige dans l'absence du corps mais la présence de l'esprit investit les lieux. La vision de William Turner attaché sur son mat a fait naître un environnement où la palette de peinture en fusion est la source de la création d'un monde . Tout émerge de la matière, l'on croît distinguer dans le brouillard des jardins fantastiques, végétations grimpantes sur l'infini du vide entre les constellations. La terre est une fonderie de cuivre organique, les gouttelettes humaines chargent l'atmosphère pour fertiliser l'environnement. L'on voit à l'horizon, la masse d'un cargo en peau de cuir noir et aux rivets d'or qui se rapproche au bord du littoral.