Une cascade sur les toits, «Peuplier» se jette dans la foule , le voyageur tente ce plongeon au-delà des terres ,il se risque à cet inconnu , bouscule les natures mortes. Les pointes s’inclinent au vent ,ces dorsales reposent à côté des bouteilles de Morandi et des grenades offertes sur la table .
A l’angle d’une rue , face au troquet d’Edward Hopper, ces grandes palmes émergent à l’horizon. Apparition céleste , éclat d’un lustre , reflets d’un rouge thermique, un objet non identifié s’abat sur ce jardin à la française. Le bouleversement s’est opéré à l’origine de ce trou noir, bille dans l’espace, la masse utilise cet appui pour atteindre sa cible.
Le pendule percute ce mur d’illustration,d’un balancement à rompre ce buisson de glace. Les joues rosées de ce fruit ravivent les figures de marbre, à l’instant d’un carambolage dans l’atelier Brancusi. L’oeil endormi du «Suffering Fruit» de Paul Klee s’ouvre sur le monde, les caractères défilent pour toucher cette forme miraculeuse.