Une main aux griffes cuivrées enfonce sa canne profondément dans la terre. Le pendule du sourcier a déterminé où était l'eau du ciel grâce à son œil de verre. Cette clef géante traverse le sous-sol pour ouvrir le rideau d' un jardin intérieur . Dans ce grand théâtre organique et végétal, les tissus sèchent comme des silhouettes humaines absentes, seul les oiseaux fleurs appelés les griffes du diable ont investi la scène. Les branches , le cadre des fenêtres deviennent les perchoirs d'un territoire abandonné . Cette griffe témoigne de la possession, du pouvoir d'un créateur de mode qui défie la mort en jouant avec l'enfer et le paradis dans les profondeurs inversées d'un ciel sous la terre.